On pense souvent que la magie d’un brushing impeccable tient à la technique. C’est en partie vrai. Mais ce qu’on oublie parfois, c’est que le choix du sèche-cheveux joue un rôle décisif dans le rendu final. Pas question ici de parler d’un modèle d’appoint ou de dépannage. Non, on parle de vrais outils professionnels, ceux qui allient puissance, précision et durabilité pour transformer chaque séchage en moment efficace, rapide et agréable.
Deux noms reviennent souvent lorsqu’on cherche ce qui se fait de mieux sans entrer dans le luxe ostentatoire : Parlux Alyon et GHD Air. Deux appareils conçus pour répondre aux exigences des salons tout en s’intégrant parfaitement dans une routine domestique pointue. Puissants, robustes, ergonomiques… Ils ont chacun leurs arguments. Mais comme toujours, il faut aller au-delà de la fiche technique.
Entre un design affirmé et une discrétion plus classique, une gestion thermique pensée différemment, et des fonctionnalités qui changent vraiment la donne à l’usage, le match est serré mais révélateur. On les a scrutés sous toutes les coutures, et ce comparatif va vous aider à faire le bon choix. Pas en théorie, mais dans la vraie vie.
Deux styles qui ne cherchent pas à plaire à tout le monde
Dans la main, l’effet est immédiat. GHD opte pour une esthétique sobre, élégante et discrète, avec un noir profond, quelques touches brillantes et une silhouette compacte. Un style classique, professionnel, rassurant.
Parlux prend le contre-pied avec un design plus dynamique, plus jeune, presque audacieux. Les finitions sont nettes, les coloris multiples et assumés, du plus sobre au plus flashy. En plus, la légèreté se ressent dès la première prise : l’appareil paraît agile, réactif, facile à manier. Et ce ressenti ne faiblit pas, même après plusieurs minutes d’utilisation continue.
Le câble de 3,3 mètres du Parlux, contre 2,7 pour son rival, offre une vraie liberté de mouvement, surtout dans une salle de bain où les prises ne sont pas toujours bien placées. En prime, un système anti-nœuds malin évite les torsions gênantes. Ce genre de détail qui rend le quotidien plus fluide.
Le souffle puissant d’un moteur bien calibré
Si on cherche un sèche-cheveux pro, c’est pour sa capacité à réduire le temps de séchage tout en respectant la fibre capillaire. Sur ce terrain, les deux concurrents jouent dans la cour des grands.
GHD annonce 2100 watts. À l’usage, la puissance est bien au rendez-vous : le flux d’air est constant, dense, et sèche rapidement même les cheveux épais. Aucun décrochage, même en vitesse maximale. Le flux est stable, équilibré, ce qui permet un brushing net et structuré.
Parlux monte un cran au-dessus avec 2250 watts et un débit de 84 m³/h. Ça décoiffe, littéralement. L’air est plus vif, plus chaud en quelques secondes, et permet de traiter des mèches épaisses sans effort. Sur cheveux longs, on gagne facilement quelques minutes à chaque utilisation. Un vrai plus pour celles et ceux qui n’ont pas de temps à perdre le matin.
Gestion de la température : finesse contre précision
Dans une optique de protection du cheveu, la gestion de la chaleur est un critère essentiel. C’est là que les philosophies divergent.
GHD propose une répartition équilibrée avec trois températures et trois vitesses, permettant une montée en chaleur progressive, jamais agressive. La régulation est douce, maîtrisée, idéale pour les cheveux fragiles ou fins.
Parlux préfère offrir quatre niveaux de température avec deux vitesses seulement. Moins de nuances côté flux, mais une capacité plus fine à adapter la chaleur à chaque type de chevelure. Cette configuration s’adresse davantage aux utilisateurs exigeants qui veulent un contrôle précis de la température selon l’humidité, l’épaisseur ou la texture du cheveu.
Dans les deux cas, le bouton air froid est présent pour fixer la coiffure en fin de brushing. Efficace, rapide, c’est un indispensable bien intégré.
Effet anti-frisottis : la guerre des ions
Difficile d’évoquer le haut de gamme sans parler d’ions négatifs. C’est cette technologie qui permet de réduire l’électricité statique, de lisser la cuticule du cheveu et d’éviter l’effet mousseux.
Chez GHD, cette fonction est subtile mais réelle. Le résultat, c’est une finition douce, brillante, surtout sur cheveux lissés. On note moins de frisottis, un toucher plus soyeux, et un volume plus structuré.
Parlux, avec son système Air Ionizer Tech, va dans le même sens, avec un effet perceptible dès les premières minutes. Le brushing tient mieux, le volume reste maîtrisé, et l’ensemble paraît plus net.
Sur ce point, les deux modèles assurent une finition professionnelle sans effort. Impossible de trancher : l’efficacité est équivalente, seule l’intensité de l’effet peut varier selon le type de cheveu.
Confort d’utilisation : l’avantage du poids plume
Au fil des minutes, la différence se creuse. Avec ses 498 g, le Parlux Alyon offre une légèreté remarquable, qui soulage nettement le bras, surtout lors des brushings longs ou des coiffures complexes.
Le GHD Air pèse 820 g. Ce n’est pas excessif, mais ça se ressent. Le centre de gravité est plus bas, la poignée est droite, rigide, un peu massive. Moins de fatigue si on travaille vite, mais moins agréable si on prend son temps.
Parlux marque un autre point avec sa poignée incurvée, antidérapante, qui assure une prise en main plus intuitive et plus naturelle. Chaque détail semble avoir été pensé pour limiter la tension dans la main et le poignet. Et sur la durée, cette différence devient déterminante.
Entretien et durabilité : chacun sa méthode
Aucun moteur, aussi performant soit-il, ne dure éternellement sans entretien. Les filtres jouent un rôle clé pour protéger les composants internes des cheveux ou poussières.
Chez GHD, le filtre est amovible, facile à nettoyer, et bien pensé. Pas besoin d’outils, pas de démontage compliqué. L’entretien est rapide.
Parlux intègre son système HFS (Hair Free System), qui empêche les cheveux longs de pénétrer dans le moteur grâce à une barrière rotative astucieuse. C’est simple, mais très malin. Et surtout, ça fonctionne. L’appareil reste propre plus longtemps, sans perte de puissance.
Encore une fois, Parlux pousse un peu plus loin l’expérience utilisateur, jusque dans les détails techniques.
Accessoires, compatibilité et mobilité
Sur le plan des accessoires, GHD prend un petit avantage en livrant deux embouts concentrateurs, contre un seul pour son concurrent. Cela permet d’adapter la largeur du flux d’air selon la coiffure souhaitée.
En revanche, GHD embarque un voltage universel, ce qui le rend prêt à suivre en voyage à l’étranger. C’est un avantage certain si vous bougez souvent hors de l’Europe.
Le Parlux reste cantonné à un voltage européen classique. Rien de gênant pour un usage domestique, mais à considérer si le sèche-cheveux doit voyager.
Conclusion : un duel haut de gamme, un vainqueur sans discussion
Il y a des comparatifs où tout semble se jouer à quelques détails près. Ce n’est pas le cas ici. Si le GHD Air demeure un excellent choix pour celles et ceux qui recherchent un appareil solide, fiable, au souffle puissant et à la finition soignée, il manque un petit supplément d’âme. Il reste parfois trop rigide, un peu figé dans son approche classique de l’outil professionnel.
Le Parlux Alyon, en revanche, réussit l’équation parfaite entre performance brute et confort d’utilisation. Il est plus léger, plus maniable, plus puissant, avec un débit d’air impressionnant, une prise en main étudiée, un système de filtration astucieux et un design qui donne envie de l’utiliser.
Ce n’est pas seulement un appareil qui sèche les cheveux. C’est un outil de précision, pensé pour durer, et surtout pour rendre chaque geste plus agréable. Et c’est exactement ce qu’on attend d’un vrai sèche-cheveux haut de gamme.
Dans ce face-à-face, le Parlux Alyon s’impose sans hésitation comme le meilleur choix. Parce qu’il ne s’arrête pas à la puissance ou au style : il repense l’ensemble de l’expérience. Et c’est ce qui en fait, selon nous, la nouvelle référence à battre.