Il y a des routines qu’on ne peut pas zapper. Le rasage en fait partie. Que ce soit tous les jours ou une fois par semaine, ce moment-là reste souvent associé à un seul mot : irritation. La faute, bien souvent, à un outil mal adapté. Et si on veut éviter les coupures, les rougeurs ou les sensations de tiraillement, il faut parfois regarder plus haut que le simple rasoir basique.
Chez Philips, la gamme Shaver Series propose quatre modèles bien distincts, numérotés de 3000 à 9000. Une hiérarchie apparente qui promet de monter en gamme à mesure qu’on grimpe en chiffres. Mais est-ce qu’un rasoir à quatre chiffres vaut vraiment le détour ? Ou est-ce qu’un modèle intermédiaire suffit largement à faire le boulot sans compromis sur le confort ?
On a analysé chaque modèle, comparé les technologies, testé les lames, observé les écrans, et surtout, évalué ce qui change réellement quand on passe d’un niveau à l’autre. Résultat : un seul sort vraiment du lot.
Une esthétique commune, des finitions révélatrices

D’un point de vue purement visuel, difficile de faire la différence d’un simple coup d’œil. Les quatre modèles affichent une allure sobre, noire ou gris foncé, avec une prise en main toujours aussi soignée. La silhouette reste fine, légèrement incurvée, et parfaitement adaptée à une utilisation prolongée.
Mais en y regardant de plus près, la forme de la tête en dit long sur la gamme. Le modèle 3000 reste dans une configuration fixe, intégrée dans le corps du rasoir, tandis que les versions supérieures bénéficient de têtes plus imposantes, montées sur un axe distinct, avec une meilleure amplitude de mouvement. Ce petit détail visuel annonce déjà un rasage plus souple, plus précis.
Le poids et la finition évoluent aussi légèrement. Le 9000 se distingue par des matériaux plus qualitatifs, un revêtement plus robuste et un affichage plus lisible. Ce n’est pas juste un effet de gamme, c’est un vrai confort supplémentaire à l’usage.
De la simplicité à la précision : les lames font toute la différence
Tout repose sur la capacité des lames à couper net, rapidement, sans irriter. Et là, le fossé est net entre les entrées de gamme et les modèles premium.
Sur le modèle 3000, Philips intègre un système PowerCut avec 27 lames auto-affûtées. Efficace pour un rasage d’entretien, mais on sent rapidement ses limites sur des poils plus drus ou des zones sensibles.
À partir de la série 5000, on passe à SteelPrecision, avec 45 lames plus affûtées, plus fines, et bien mieux alignées. Résultat : moins de passages, moins de risques de tiraillement, et un confort bien plus net.
La série 9000 pousse cette logique encore plus loin avec 72 lames en configuration Dual SteelPrecision. Là, le résultat est immédiat. Même après plusieurs jours sans rasage, le passage est net, fluide, sans à-coups. C’est le genre de technologie qu’on sent vraiment dès les premières secondes.
Mobilité de la tête : un critère souvent sous-estimé

Un bon rasoir, ce n’est pas seulement une question de lame, c’est aussi une question de flexibilité. Et là encore, la progression entre les modèles se fait sentir.
Le modèle 3000 propose un système pivotant en cinq directions. Suffisant pour un rasage de base, mais un peu rigide quand il s’agit de contourner le nez ou la mâchoire.
Les séries 5000, 7000 et 9000 montent d’un cran avec une tête pivotante à 360°, capable de suivre avec précision chaque angle du visage. Même les zones réputées pénibles, comme sous le menton ou la mâchoire, deviennent accessibles sans efforts ni pression excessive.
Plus la tête est mobile, moins on repasse plusieurs fois au même endroit. Moins de frictions, donc moins d’irritations. C’est une évolution technique qui change radicalement l’expérience.
Autonomie équivalente, mais une fonction qui fait la différence
Tous les modèles affichent une autonomie d’environ 60 minutes pour une recharge complète en une heure. Sur ce point, l’égalité est totale.
Mais les gammes supérieures offrent un bonus précieux : la charge rapide. Cinq minutes branchées suffisent à garantir un rasage complet. C’est le genre de détail qui sauve quand on a oublié de recharger la veille.
Le 3000 n’en dispose pas. Un oubli regrettable, surtout pour ceux qui voyagent ou enchaînent les journées sans pause.
Quand la technologie s’invite dans la salle de bain
Là où tout bascule, c’est dans les fonctionnalités embarquées. La série 3000 joue la carte de la simplicité. Pas de capteur, pas d’écran détaillé, aucune assistance pendant le rasage.
La série 5000 introduit la technologie SkinIQ, avec une adaptation automatique de la puissance selon la densité de ta barbe. Un vrai plus en confort, surtout quand on alterne entre rasage quotidien et barbe de trois jours.
Le 7000 va encore plus loin avec un capteur de mouvement et un revêtement SkinGlide, qui réduit les frottements. L’appareil analyse ta gestuelle et t’aide à l’optimiser pour un meilleur résultat, un peu comme si un coach invisible t’accompagnait.
Et le 9000 ? C’est le modèle qui regroupe toutes les fonctions précédentes, et y ajoute un capteur de pression. S’il détecte que tu appuies trop ou pas assez, il t’avertit en temps réel. C’est ultra utile pour éviter les irritations inutiles et adopter une technique plus douce.
Tous ces modèles à partir de la série 5000 affichent un écran digital, plus ou moins complet selon la gamme. Il indique le niveau de batterie, l’entretien à prévoir, les erreurs de pression… Autant de petites alertes qui rendent l’usage quotidien plus fluide.
Une connexion mobile qui change la donne
Seuls les modèles 7000 et 9000 permettent de se connecter à l’application GroomTribe. Cette interface analyse tes séances de rasage, te propose des conseils adaptés, et t’aide à suivre ta progression.
On pourrait croire à un gadget, mais pour les peaux sensibles ou les barbes complexes, c’est un vrai levier d’amélioration. L’appli aide à visualiser les zones négligées, à affiner les gestes, et même à établir une routine sur mesure.
Le 3000, évidemment, reste déconnecté. Le 5000 aussi, malgré ses autres atouts technologiques.
Rasage à sec ou à l’eau ? Les deux, partout

Bon point commun : tous les modèles sont waterproof. Ils peuvent être utilisés à sec, avec de la mousse, ou directement sous la douche. C’est une souplesse essentielle, surtout quand on a la peau sensible ou qu’on veut simplement gagner du temps.
Le nettoyage aussi est facilité : un simple passage sous l’eau suffit pour éliminer les résidus. Pas besoin de démontage complexe ni de produits spécifiques.
Un accessoire qui change la polyvalence
Petite particularité du modèle 9000 : il intègre une tête de stylisation de la barbe, détachable, qui permet d’ajuster facilement les contours, de tailler les pattes ou même de sculpter une barbe courte.
Les autres modèles restent cantonnés au rasage pur. C’est un détail, mais qui fait toute la différence quand on aime varier les styles ou conserver une barbe nette.
Conclusion : le Philips Shaver Series 9000 prend une longueur d’avance
À l’issue de ce comparatif, le constat est limpide : le Philips Shaver Series 9000 surclasse tous ses petits frères, et de loin. Il ne se contente pas de raser mieux : il rase plus vite, avec plus de précision, plus de confort, et surtout plus d’intelligence.
Avec ses 72 lames, son capteur de pression, son écran complet et sa compatibilité avec l’appli GroomTribe, il transforme chaque rasage en moment fluide, doux et maîtrisé. Même les zones les plus pénibles deviennent faciles à dompter. Aucun autre modèle ne propose un tel niveau de personnalisation et d’efficacité.
Le 7000 et le 5000 restent de très bonnes options pour ceux qui cherchent un bon rapport qualité-techno. Le 3000, lui, dépanne mais montre vite ses limites. Mais pour une vraie expérience haut de gamme, sans compromis, c’est vers le Shaver Series 9000 qu’il faut se tourner. C’est tout simplement le meilleur rasoir électrique proposé par Philips à ce jour.




