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Roborock Saros 10 vs Dreame X50 : deux géants du ménage à l’épreuve du quotidien

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Roborock Saros 10

Roborock Saros 10 o Dreame X50

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différences

Dreame X50

Dreame X50 o Roborock Saros 10

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vs

Il y a quelque chose d’un peu irréel à voir son sol se nettoyer tout seul, sans lever le moindre doigt. Le robot démarre, aspire, lave, se vide, se rince, puis retourne se charger, prêt pour la prochaine mission. C’est exactement ce que proposent les Roborock Saros 10 et Dreame X50 : deux stations de nettoyage autonomes qui veulent remplacer le balai, la serpillière, et même le seau. À première vue, ils cochent toutes les cases. Mais c’est justement parce qu’ils se ressemblent tant sur le papier que les différences à l’usage deviennent décisives.

Capteurs dernier cri, navigation intelligente, lavage automatisé, vidange sans effort, gestion de l’eau, intelligence artificielle… Ces deux mastodontes ont tout pour plaire. Pourtant, au fil des jours, ce sont les petits écarts de comportement, de stabilité, de confort d’utilisation qui font toute la différence. Et c’est là que ce comparatif prend tout son sens. On a observé, testé, provoqué des situations réelles, et chaque réaction des machines a permis de révéler leur vraie personnalité. Parce qu’entre la fiche technique et la réalité d’un appartement vivant, il y a souvent un monde. Et ici, ce monde est pavé de miettes, de tapis, de câbles et de carrelages sales.

Guide Sommaire

Deux bases très complètes, deux philosophies légèrement différentes

Roborock Saros 10 vs Dreame X50 différences

Le niveau d’intégration atteint par ces deux stations est impressionnant. Aussi bien le Roborock Saros 10 que le Dreame X50 sont capables de vider leur bac à poussière, de laver leurs serpillières avec de l’eau propre, d’aspirer l’eau sale dans un réservoir dédié, et même de doser automatiquement un détergent ajouté dans un compartiment spécial.

Ce qui distingue les deux modèles, c’est surtout la mécanique du lavage. Roborock opte pour une solution technique plus sophistiquée, combinant vibration sonore, brosse rotative et pression dynamique, là où Dreame s’en tient à un système de nettoyage plus conventionnel mais efficace. Les deux intègrent un capteur pour analyser la saleté de l’eau de lavage et relancer un cycle si nécessaire. Dans l’ensemble, la promesse de nettoyage autonome est bien tenue, mais le niveau de finition de la base Roborock laisse une impression de produit mieux peaufiné.

Format, franchissement et profil de sol : deux gabarits qui ne jouent pas tout à fait dans la même cour

En les plaçant côte à côte, impossible de ne pas remarquer le gabarit plus musclé du Dreame X50. Avec ses bras motorisés capables de se déployer à la demande, il peut franchir sans forcer des seuils de plus de deux centimètres, là où le Roborock, sans artifice, élève tout son châssis pour grimper, avec un peu moins d’assurance.

C’est sur les hauteurs de meuble que le Saros 10 reprend l’avantage. Son capteur LiDAR peut s’abaisser, réduisant l’épaisseur de l’appareil et lui permettant de glisser sous des lits ou buffets que le Dreame ne peut atteindre. Sur un sol parsemé d’obstacles bas, cette capacité change la donne.

Au final, Dreame domine les environnements avec obstacles verticaux, tandis que Roborock brille dans les espaces bas ou encombrés.

Lavage des sols : un écart net en faveur du Saros 10

Roborock Saros 10 vs Dreame X50 comparatif

C’est probablement ici que la différence de philosophie se ressent le plus. Dreame reste fidèle au duo classique de serpillières rotatives, efficaces sur la saleté légère et capables de se lever automatiquement à l’approche d’un tapis. C’est fluide, pratique, bien pensé.

Mais le Roborock Saros 10 va plus loin avec son pad vibrant latéralement, capable de décoller des taches incrustées, même sur des surfaces rugueuses ou texturées. Le mouvement est rapide, précis, et couplé à une pression renforcée, il donne un avantage indiscutable pour qui cherche un véritable lavage des sols, au-delà du simple balayage humide.

Ce système, à lui seul, place le Saros 10 dans une autre catégorie sur la question du lavage.

Aspiration : puissance brute, mais des approches distinctes

Avec 22 000 Pa d’un côté et 20 000 de l’autre, les deux modèles affichent des chiffres qui impressionnent. Mais au-delà de ces données, c’est la manière dont l’aspiration est exploitée qui varie.

Chez Dreame, on retrouve une double brosse centrale en H, pensée pour éviter l’enroulement de cheveux. C’est ingénieux, et ça fonctionne bien sur les moquettes épaisses. Roborock préfère une brosse unique centrale, qui redirige les saletés vers l’aspiration grâce à des ailettes souples, efficace sur toutes les surfaces, mais particulièrement sur sol dur.

Sur les tapis, Dreame semble mieux tirer parti de sa conception. Mais dès qu’on revient sur du carrelage ou du parquet, la combinaison aspiration + lavage du Saros 10 est clairement plus cohérente.

Navigation, détection d’obstacles et application : des nuances mais peu d’écarts

Roborock Saros 10 vs Dreame X50 différence

On touche ici au cœur de l’expérience intelligente. Les deux appareils sont équipés d’un LiDAR escamotable, d’une caméra frontale, de capteurs multiples et d’un mode sentinelle permettant de voir en direct ce que voit le robot. Leurs déplacements sont précis, logiques, et rarement hésitants.

Les objets sont généralement identifiés correctement — câbles, chaussures, bols pour animaux — même si quelques ratés demeurent. Aucun des deux robots ne peut prétendre à une reconnaissance parfaite, mais leurs réactions restent crédibles.

L’application Roborock se montre légèrement plus fluide, avec une interface sobre et réactive. Celle de Dreame, plus chargée mais très complète, permet également de gérer les zones interdites, les cycles, et les intensités par pièce.

Autonomie, remplissage, entretien : l’automatisation poussée à son maximum

Sur ce terrain, difficile de départager les deux concurrents. Les réservoirs d’eau propres sont automatiquement remplis, ceux de poussière vidés dans des sacs, les serpillières lavées puis séchées à l’air chaud. En clair : ces robots peuvent fonctionner plusieurs jours sans aucune intervention humaine.

Les deux modèles intègrent un compartiment pour un détergent concentré, qui est dosé automatiquement. Et même si Roborock n’indique pas officiellement l’usage d’eau chaude, tout indique qu’un chauffage est bien présent, au vu de la chaleur ressentie lors des cycles intensifs.

À l’usage, l’expérience est proche du zéro contrainte sur les deux machines.

Stabilité, fiabilité et expérience logicielle : Roborock prend l’ascendant

C’est peut-être le point le plus déterminant dans la durée. Le Saros 10 ne nous a jamais laissé tomber : pas un bug, pas une perte de carte, pas une déconnexion. Chaque mission se lance, s’exécute, se termine avec une rigueur sans faille.

Le Dreame X50, en revanche, a montré des signes de faiblesse. Reboots inopinés, cartes effacées, difficultés de connexion Wi-Fi… Rien de dramatique, mais des interruptions frustrantes dans un produit censé tout faire tout seul.

Et en cas de problème, l’assistance Roborock, bien qu’un peu lente, reste fonctionnelle. Dreame, de son côté, peine à suivre, avec un support difficile à joindre et peu réactif.

Quelques détails qui comptent plus qu’il n’y paraît

Roborock Saros 10 vs Dreame X50 comparaison

Au-delà des fonctions principales, quelques points peuvent peser dans la balance :
Roborock se montre un peu plus discret lors des cycles standards, mais plus sonore en lavage intensif. Dreame grimpe mieux les seuils, mais peine dans les espaces plus bas. Le Saros 10 permet de choisir le sens de lavage selon le motif du parquet, un raffinement appréciable. Les deux peuvent cibler des pièces à des heures précises, avec des réglages personnalisés pour chaque zone.

Conclusion : le Roborock Saros 10 creuse un vrai écart

Dans cette confrontation entre deux robots haut de gamme, c’est le Roborock Saros 10 qui prend l’avantage de manière nette et constante. Sa capacité de lavage, son silence maîtrisé, sa fiabilité exemplaire et son application intuitive en font un modèle sans réelle faiblesse. C’est un appareil qui inspire confiance, qui exécute ses missions sans dévier, et qui s’adapte à des environnements variés sans montrer de signes d’usure logicielle.

Face à lui, le Dreame X50 est séduisant, parfois même bluffant sur certains aspects mécaniques. Mais ses failles logicielles, sa gestion erratique de la cartographie et l’incertitude sur le support client pèsent lourd. À ce niveau de complexité et d’autonomie, c’est la stabilité qui fait la différence.

Pour celles et ceux qui cherchent un robot fiable, puissant, intelligent et vraiment autonome, le Saros 10 représente ce que le ménage connecté peut offrir de plus abouti aujourd’hui. Une référence, tout simplement.